Djerba est célèbre pour la beauté de ses plages de sable fin,
la douceur de son climat, ses traditions berbères et la gentillesse de sa population.
Sur cette île tunisienne au charme méditerranéen, le parfum des oliviers répand une douceur de vivre colorée de culture et de tradition.
A Djerba, tout est fait pour vous combler car il est simple de saisir ses charmes et ses plaisirs le temps
d'un inoubliable séjour de glisse sur des plans d'eau d'une accessibilité incomparable. »
Djerba, parfois orthographiée Jerba (arabe : جربة), est une
île de 514 km2 (25 kilomètres sur 20 et 150 kilomètres de côtes)
située dans le golfe de Gabès au sud-est de la Tunisie. Il s'agit de la plus
grande île des côtes d'Afrique du Nord. Sa principale ville, Houmt Souk, compte
à elle seule 44 555 habitants[1].
Ulysse l'aurait
traversée, les Carthaginois y ont fondé plusieurs comptoirs et, aux
alentours de 587 av. J.-C., l'île accueille des réfugiés juifs après la
destruction du Temple de Jérusalem. Les Romains y construisent plusieurs villes
et y développent l'agriculture et des ports commerciaux. Chrétienne, vandale,
byzantine puis arabe, Djerba est depuis les années 1960 une destination
touristique populaire. Il s'agit de l'une des dernières régions de Tunisie où
une langue berbère est encore parlée.
Elle est reliée au
continent par un bac assurant la traversée entre Ajim au sud-ouest de l'île et
Jorf — la traversée dure environ quinze minutes — et par une voie de sept
kilomètres qui remonterait à la fin du III ème siècle av. J.-C. puis restaurée à l'époque romaine
et reliant l'extrémité sud-est de l'île (localité d'El Kantara) à la péninsule
de Zarzis.
« Houmt Souk, la principale ville de Djerba est une charmante ville avec des
rues labyrinthiques, des maisons blanchies à la chaux et des bazars ouverts colorés,
les souks. Le souk coloré Houmt Souk est le centre du shopping à Djerba. Il y a aussi beaucoup
des petits cafés dans la ville où vous pourrez déguster de délicieuses pâtisseries et
des snacks et regarder les gens passer. Visiter le petit port de pêche et la marina de Houmt Souk est
une expérience inoubliable en particulier au petit matin, lorsque le port est rempli de pêcheurs
locaux lors du chargement de leurs bateaux avant une journée sur la mer.
Il y a également quelques mosquées fascinantes autour Houmt Souk,
telles que la Mosquée des Étrangers et la mosquée des Turcs. »
Toponymie de Djerba
Djerba est connue depuis
l'Antiquité par la légende qui veut qu'elle soit l'île des Lotophages décrite
dans L'Odyssée d'Homère, ce qui l'amène à être souvent appelée Lotophagitis
(du grec ancien Λωτοφαγῖτις
ou Λωτοφάγων νῆσος).
L'île aurait eu plusieurs noms jusqu'au IIIe siècle : Pseudo-Scylax la nomme Brachion
(Βραχείων) ou « Île des
hauts-fonds », Hérodote Phlâ, Polybe, Théophraste et tous les
auteurs latins Meninx (Μῆνιγξ).
En ce qui concerne son
nom actuel, Salah-Eddine Tlatli avance l'explication suivante :
« C'est
vers la fin de la période romaine qu'on rencontre pour la première fois le nom
de Gerba ou Girba, donné à une ville située sur l'emplacement actuel de Houmt
Souk (capitale de l'île). Auparavant, au second siècle ap. J.-C., Ptolémée
avait déjà mentionné le nom de Gerra, sans doute lapsus calami de Gerba. C'est
en fait Aurelius Victor qui le premier parle de Girba lorsqu'il nous apprend
que cette ville a eu l'honneur de donner le jour à deux empereurs romains.
Jusque-là, l'île avait connu bien d'autres noms au cours de l'Antiquité. »
Géographie de Djerba
L'île de Djerba, qui
dépend administrativement du gouvernorat de Médenine, est située entre 480 et
530 kilomètres de Tunis par la route
par deux avancées de part et d'autre de Jorf et à l'ouest et de Zarzis et El
Kantara à l'est. Par ailleurs, l'extension de la plage de Mezraya (Sidi Mahrez)
forme une presqu'île, Ras R'mal, qui est l'un des importants sites touristiques
de l'île.

Côte méridionale
de l'île de Djerba
La superficie de l'île
de Djerba est voisine de 514 km2. Vue par image satellite, elle présente la forme
d'une molaire géante avec ses trois racines : la péninsule d'Ajim,
celle de Ras Terbella et celle de Bine El Oudianesa plus grande longueur est de
29,5 kilomètres et sa plus grande largeur de 29 kilomètres. Ses côtes, qui s'étendent sur 125 kilomètres,
présentent un tracé très irrégulier avec les trois péninsules qui marquent les
points les plus rapprochés du continent dont l'île est séparée par le canal
d'Ajim, large de deux kilomètres et celui d'El Kantara large de six kilomètres.
Le canal d'Ajim accueille deux îlots qu'on appelle Elgataia Kebira et Elgataia
Sghira.
Jadis rattachée au
continent, Djerba s'apparente beaucoup par la régularité de sa topographie et
de sa structure géologique au relief tabulaire qui marque le littoral
méridional de la Tunisie. La topographie en escalier alterne des secteurs
élevés et d'autres en dépression dont la surface est modelée par une morphologie
dunaire. Le littoral est caractérisé pour sa part par des côtes basses, les
plages, en grande majorité sablonneuses, s'étendant principalement entre Ras
R'mal et Borj El Kastil. Gustave Flaubert nomme Djerba « Île aux Sables
d'Or » à cause de ses plages au sable fin et doré. L'île est plate,
l'altitude moyenne y est de 20 mètres et c'est dans la partie méridionale que
se trouve le point culminant situé à Dhahret Guellala (53 mètres). À ce niveau,
l'île est traversée par un accident topographique majeur (15 mètres de
dénivellation sur 15 kilomètres de long). Enfin, l'eau douce y est rare et il
n'y existe aucun cours d'eau.
Djerba est entourée de
hauts fonds. La bathymétrie à proximité de l'île est presque toujours
inférieure à -10 m et l'isobathe de -5 m n'apparaît au large de la côte
méridionale et septentrionale qu'au-delà d'une dizaine de kilomètres des
côtes méridionale et septentrionale (toutefois perturbés au large de la côte méridionale par l'existence d'un
certain nombre d'oueds (courants marins) qui sillonnent les canaux d'Ajim et
d'El Kantara). Les profondeurs dépassant à certains endroits les 20 mètres
Climat de Djerba

Haie
(tabia) de figuiers de Barbarie
Le climat de Djerba
est de type méditerranéen mais à tendance semi-aride car il se trouve au
carrefour des masses d'air méditerranéennes et sahariennes. Ainsi, la
température annuelle moyenne y est-elle de 19,8 °C, les moyennes
mensuelles ne dépassant guère 30 °C ni ne descendant au-dessous de
8 °C. En été, la moyenne maximale atteint 32,7 °C mais se trouve
atténuée par la brise marine, alors qu'en hiver, les moyennes mensuelles sont
supérieures à 12 °C. Emmanuel Grevin parle ainsi de « cinquième
saison » à Djerba :
« À
Sfax, l'hiver vous aura quittés ; à Gabès vous trouverez le
printemps ; à Tozeur l'été ; et à Djerba vous découvrirez la
cinquième saison. Mais oui Monsieur, la cinquième saison, ce climat spécial à
l'île de Djerba, si étrange, fait de sécheresse extrême, de brise marine, de
fraîcheur et de rosées nocturnes, de quelque chose de rationnel, de tempéré en
tout. »
Gustave Flaubert
fait décrire à Mathó, dans le chapitre IX de son roman Salammbô, cette
« île couverte de poudre d'or, de verdure et d'oiseaux, où les citronniers
sont hauts comme des cèdres [...] où l'air est si doux qu'il empêche de
mourir ».
Au niveau des
précipitations, Djerba est la région la plus arrosée (248,8 millimètres) de
toutes les régions au sud de Sfax, la moyenne des jours pluvieux se montant
à 40 par an. Plus de 60 % des précipitations se concentrent entre les mois
de septembre et décembre avec un maximum en octobre (28% du total annuel).
Néanmoins, l'essentiel de la moyenne annuelle peut se répartir sur trois à
quatre averses seulement. La saison sèche débute en avril et l'été voit
rarement la pluie tomber. L'humidité et la rosée nocturne sont deux facteurs
vitaux pour la flore de l'île.
Suivant les
saisons, Djerba connaît des vents dominants de directions différentes. De
novembre à mars, ce sont les vents d'ouest qui dominent avant d'être remplacés
de mars à la mi-juin par le sirocco, vent chaud s'accompagnant souvent de
tourbillons de poussière. Avec l'arrivée de l'été dominent les vents d'est,
porteurs de fraîcheur.
Histoire de
Djerba
Djerba est connue
depuis l'Antiquité, notamment par la description qui en serait faite dans l'Odyssée
d'Homère où celui-ci
« faisait débarquer Ulysse et ses compagnons il y a plus de trente siècles ».
Homère parlait du lotos,
« fruit doux comme le miel qui plonge tous ceux qui en dégustent dans les
délices d'un bienheureux oubli qui efface tous les soucis de l'existence ».
Tel aurait été le sort des compagnons d'Ulysse « que ce fruit miraculeux aurait
plongé dans une heureuse amnésie ». Ainsi, les habitants de l'île de l'époque
furent-ils appelés les Lotophages et Djerba, l'île des Lotophages (mangeurs de
lotos).
Plusieurs
spécialistes, dont Lucien Bertholon et Stéphane Gsell, admettent l'existence de
plusieurs migrations entre la mer Égée et le golfe des Syrtes, où se trouve
Djerba, au cours du IIe millénaire av. J.-C. Une autre migration, venant
surtout du monde hellénique et introduisant la culture de l'olivier et le tour
de potier à Djerba se serait produite vers 1500>1500 av. J.-C Avant même la
fondation de Carthage, au IXe siècle av. J.-C. des Phéniciens de implantent
plusieurs comptoirs le long de la côte de la Libye et de la Tunisie actuelles
jusqu'à Utique. Djerba en fait sans doute partie. Le Périple de
Pseudo-Scylax, qui remonte approximativement au milieu du IVe siècle av. J.-C."
donne sur Djerba les indications les plus anciennes, exception faite de celles
d'Homère :
« On
y fait beaucoup d'huile, qu'on tire de l'olivier sauvage ; l'île produit
d'ailleurs beaucoup de fruits, de blé, d'orge, la terre est fertile. »

Tombeaux
puniques à Souk El Guebli
« Le paysage pittoresque de Djerba avec ses maisons blanchies à la chaux et ses petits villages
tels que le village de Guellala, ne demande qu'à être explorée. La belle mosquée à El May est
l'un des plus beaux édifices de Djerba. Grâce à son importante population juive, Djerba a plusieurs synagogues,
comme la Synagogue de la Ghriba. La forteresse de Borj el-Kébir est aussi l'un des principaux attraits de Djerba.
Il y a aussi beaucoup de petits sites archéologiques à travers l'île.
Les fans des films de Star Wars auront certainement envie de visiter la ville de Ajim,
où certaines scènes célèbres du premier film ont été filmées. »
Sources et compléments sur :
Wikipédia
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«
Au sud de la Tunisie, dans le golfe de Gabès, se trouve une île enchantée au mieu des eaux turquoises de la Méditerranée. Couverte de milliers de palmiers, de figuiers de barbarie et d’oliviers, l’île de Djerba offre ses plages de sable blanc ensoleillées plus de 300 jours par an aux nombreux touristes venus apprécier la douceur de vivre dans cet oasis en pleine mer
A la descente de l'avion, l’île de Djerba apparaît comme un véritable jardin recouvert de milliers de palmiers, d' oliviers aux troncs séculaires, de figuiers, grenadiers, caroubiers, pommiers et abricotiers... Plages au sable blanc et fin, mer cristalline aux eaux tièdes dans lesquelles poissons et crustacés abondent, nature sauvage, douceur du climat, été comme hiver, Menzels disséminés entre les palmiers...
»
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« On part à Djerba avec mille et une idées et on revient avec mille et un rêves, moult sensations … et surtout avec un cœur palpitant de joie et d’amour.
“Le vrai bonheur ne se décrit pas, il se sent”, disait Rousseau et c’est à Djerba qu’on découvre cette sensation.
»
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« Replongez-vous dans L’Odyssée d’Homère… Ulysse et ses compagnons y débarquèrent, il y a déjà plus de 30 siècles !! Homère parlait du lotos, « fruit doux comme le miel qui plonge tous ceux qui en dégustent dans les délices d’un bienheureux oubli qui efface tous les soucis de l’existence ». Tel aurait été le sort des compagnons d’Ulysse « que ce fruit miraculeux aurait plongé dans une heureuse amnésie » Ainsi, les habitants de l’île de l’époque furent-ils appelés les Lotophages et Djerba, l’île des Lotophages (mangeurs de lotos).
»
Suite
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|
«
Sur la route qui va de Djerba aux troglodytes de Matmata, il y a un arrêt camélidé...
C'est-à-dire que tous les autocars et jeeps de service sahariens s'y reposent l'espace d'un
thé à la menthe séculaire ou du flacon sans âge d'une boisson gazeuse yankee. On peut y aller de son narghilé et faire face à une échoppe de souvenirs
qui vont de la rose des sables au foulard oriental en passant par la djellaba cérémoniale. Puis, on arrivera à Douz, la porte du désert ; un repas dans un hôtel dit saharien et hop ! cascade... à dos de dromadaires adultes où on enrubanne de tissus (genre Laurence d'Arabie avec des jeans et des gougounes) les touristes au regard enfantin et à l'esprit cinéphile.
»
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La cuisine tunisienne (recettes) : Hrissa, couscous, tajines et autres spécialités tunisienne classées par thèmes !
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